Dimanche chargé en mécanique (après un samedi de 18h sur route...) :
- vidange/filtres Saab d'un pote,
- permutations roues hiver-été copine,
- vidage cata + permutations roues d'el pulpo.
On passe sur les deux premières phase, go à la troisième.
Voiture sur le pont, dépose de la ligne après cata (noire de suies, un dépôt de deux bons millimètres du début à la fin), puisqu'on est dessous on en profite pour passer un coup de WD40 aux petits bordels de hauteur, puis dépose du carter sous moteur.
Voilà la soupe dessus, poussière + huile + LHM (et quelques gouttes biens vertes au bas des tuyauteries...).
Donc perforateur + foret de 12/500mm pour voir un peu la résistance des cellules : du beurre (bon, en même temps foret avec taillants carbure). En 4 secondes pof, c'est traversé...
On monte donc la grosse Bertha (25/600mm) et c'est parti pour dézinguer les cellules !
Ce petit morceau c'est de la partie arrière du catalyseur :
Mais celui-là c'est la partie avant, on ne vois pas passer la lumière à travers les alvéoles en pointant une lampe LED devant...
Les alvéoles (enfin, les bouts)...
Premier curage au fil de fer, la voiture poussée hors de l'atelier, démarrage pour virer les déchets, nuage noir, puis bruit de tracteur, le turbo reprends bien dès le ralenti : là on l'entends bien !
Après je n'ai pas pris de photos, mais voiture remise sur le pont, puis perfo mais avec burin plat pour virer les derniers bouts, puis redémarrage pour vider les derniers bouts et poussières avant de remettre la ligne.
Puis, petit tour pour voir, le turbo est enfin audible (je ne l'entendais jamais siffler auparavant), les reprises en 4 et 5 à 1500 tours sont enfin possibles sans faire vibrer et grogner le moteur.
Et, elle mérite amplement son surnom de poulpe : elle fume noir, mais noir ! Les deux premières accélérations se firent dans un magnifique nuage noir ! Puis ça s'est calmé (enfin en allant bosser ce matin elle fumait encore bien !).