Objet : demande de résiliation d’abonnements sans application de pénalités.
Madame, monsieur,
A l’heure où je suis décidé à mettre un terme à mes abonnements « Canal + numérique » et « Canal sat » je découvre que je suis lié jusqu’à une date anniversaire, quand bien même la résiliation peut se faire avant cette date je devrais m’acquitter du paiement de l’abonnement jusqu’à cette échéance. 
Ainsi donc en 2018 on peut changer de banque ou d’assurances « en un clic », mais ce n’est pas possible pour Canal + qui ne permet pas la rupture d’abonnement depuis l’espace client en ligne et maintient le client captif jusqu’à une échéance, pratiques entendues du 20è siècle inacceptables de nos jours.
Aussi, au terme de dix-neuf années de « vie commune » je vais vous exposer les motifs qui me font aujourd’hui demander une « séparation à l’amiable ». J’espère que certains de ces points seront retenus comme motifs légitimes de non application de pénalités.
1° le prix : avec bientôt 80€ par mois d’abonnements divers pour des contenus de plus en plus creux, le rapport qualité prix est constamment et irrémédiablement en baisse depuis une bonne décennie. La concurrence offre des services équivalents ou supérieurs pour un coût moindre (ex : abonnement mensuel « premium » Netflix pour 14€/mois).
2° le contenu : Si canal a su se diversifier en offrant chaque année passée un nombre de chaines en augmentation, j’estime pour ma part que la qualité de contenu s’est très fortement amoindrie : les clones de la chaine principale Canal + qui diffusent en boucle les mêmes programmes, les chaines cinéma (OCS, Paramount, etc.) qui diffusent en boucle leurs programmes sur un cycle de quelques mois, l’apparition d’une multitude de chaines de « télé achat », de chaines purement américaines « Bet, Vice, etc.) qui ne proposent pas un contenu en adéquation avec mes goûts. 
Autre point, parce que ce programme était culte et mérite d’être cité : le massacre médiatique de l’émission « les Guignols de l’info » orchestré par le patron actuel du groupe Canal +.
La palme revient à la plateforme « My Canal » accessible sur TV ou PC qui diffuse sempiternellement et avec une régularité quasi religieuse les mêmes contenus d’un mois à l’autre, d’un trimestre à l’autre, d’une année à l’autre, bref, au bout de quelques temps on se rend compte qu’on a fait le tour, espérer un renouvellement des contenus est illusoire.
3° la technique : malgré des remplacements de décodeurs et de disques durs externes, le matériel souffre constamment de dysfonctionnements : programmations d’enregistrements de contenus bien prises en compte mais qui ne sont au final pas présentes dans la bibliothèque « mes enregistrements », programmes enregistrés mais lisibles partiellement ou pas du tout, décodeur qui fige, se coupe ou s’allume à répétition, disque dur « canal+ » connecté au décodeur qui perturbe le son du programme regardé en direct, la forte compression de certains contenus qui devient perturbante sur un téléviseur très haute définition, contenus VOD ou replay difficiles à regarder car le « téléchargement est trop lent » (là où du streaming sur d’autres plateforme se passe sans le moindre souci).
4° la modification de bouquets : et c’est là à mon sens l’argument le plus légitime, nombre de chaines qui figuraient au menu de bouquets auxquels j’ai souscris ont disparues  (13è rue, Sy-Fy, Discovery chanel, Discovery science et d’autres).
Je pense que nombre de changements opérés par le groupe Canal + n’ont pas toujours été pertinents, je ne me reconnais plus dans les contenus actuels. Canal + a su s’adapter et s’exporter à l’international et compte des millions d’abonnés, je n’accepte pas d’être tenu captif par des pratiques respectant la législation mais qui restent contestables.
En résumé, au terme de bientôt deux décennies passées en tant que client Canal +, je demande la résiliation immédiate, sans pénalités et sans avoir à devoir m’acquitter du coût des abonnements jusqu’à leur date anniversaire.
Respectueusement.