ipxe
Publié : sam. 26 juil. 2025 08:44
Cela faisait déjà plus de 20 ans que je n'avais pas mis en oeuvre de solution PXE.
J'en avais un souvenir de simplicité, sauf pour la construction de l'image à déployer, mais j'ai eu de bons résultats, me souviens clairement de plusieurs machines connectées en UDP à un serveur PXE sur un LAN 10/100 et ça fonctionnait très bien.
Il faut dire qu'installer un OS à cette époque c'était encore par le biais de disquettes (Windows 98, NT4) ou CD puis DVD, avec des phases où ils fallait déjà batailler dès le début pour que le lecteur optique soit reconnu, des pilotes spécifiques taggés "scsi" par l'installeur Windows, etc.
En ce temps là, installer un léger systèmes d'exploitation prenait tout de même quelques dizaines de minutes après de très nombreux redémarrages et surprises sur la machine cible.
Cette semaine, sur une nouvelle génération de PC USFF Lenovo/HP et une bonne clé USB, j'ai, montre en main, pu vérifier qu'un Windows 11 peut s'installer en moins de 5 minutes, reste ensuite à scripter tout un tas de bricoles, et c'est opérationnel.
En disons, 10 minutes, une station sortie de carton peut être opérationnelle au sein d'un domaine d'entreprise.
ça c'est quand on le fait à la main sans utiliser de solutions clé en main telles que SCCM/MECM.
ça fonctionne, c'est rapide, c'est fiable, rien à redire.
Mais par curiosité j'ai souhaité comprendre et maitriser le processus de déploiement d'OS de bout en bout.
Alors je me suis intéressé de nouveau à PXE.
Premier point, on parle d'iPXE depuis longtemps visiblement.
Ce nouveau process implémente nativement plus de choses que le vieux PXE dont je me souviens comme iscsi, NFS et des curiosités sur lesquelles il faut que je me documente comme le singulier NVMe over TCP !
Il m'a fallu plus d'un jour de travail pour pouvoir mettre en oeuvre un serveur fonctionnel à base d'Ubuntu, Samba, NFS, TFTP, DHCP, ipxe.
il m'a ensuite fallu plus d'une demi journée pour pouvoir avoir un résultat avec un pc installant Ubuntu, la faute à un ISO qui contient des fichiers cachés (.disk) qui ne sont pas pris en compte lors de la mise à disposition du contenu de l'iso sur le serveur. Anomalie existant depuis Ubuntu 20 mais qui visiblement perdure, à un moment j'ai failli abandonner ma distribution favorite pour tenter avec une autre.
Bon, ça fonctionne et je me suis arrêté là pour l'instant, si la semaine à venir est toujours vide de projets à mettre en route, je pourrai poursuivre.
Reste que si ça fonctionne c'est ... lent. Alors l'infra réseau de test y est certainement pour beaucoup, mais ça reste à voir.
https://nasts-srv1.myftp.org/smp/20250725_H.265.mp4 (46 812 Ko)
L'étape suivante sera de réussir à déployer un Windows.
Puis de maitriser les notions de Stack UEFI sur les stations réceptrices, car ce premier test concluant s'effectue sans Secure Boot :/
Les étapes suivantes consisteront à personnaliser des images de A à Z.
Totalement inutile d'un point de vue pratique, mais ça me rassure d'être toujours capable de comprendre et appliquer certaines techniques.
J'en avais un souvenir de simplicité, sauf pour la construction de l'image à déployer, mais j'ai eu de bons résultats, me souviens clairement de plusieurs machines connectées en UDP à un serveur PXE sur un LAN 10/100 et ça fonctionnait très bien.
Il faut dire qu'installer un OS à cette époque c'était encore par le biais de disquettes (Windows 98, NT4) ou CD puis DVD, avec des phases où ils fallait déjà batailler dès le début pour que le lecteur optique soit reconnu, des pilotes spécifiques taggés "scsi" par l'installeur Windows, etc.
En ce temps là, installer un léger systèmes d'exploitation prenait tout de même quelques dizaines de minutes après de très nombreux redémarrages et surprises sur la machine cible.
Cette semaine, sur une nouvelle génération de PC USFF Lenovo/HP et une bonne clé USB, j'ai, montre en main, pu vérifier qu'un Windows 11 peut s'installer en moins de 5 minutes, reste ensuite à scripter tout un tas de bricoles, et c'est opérationnel.
En disons, 10 minutes, une station sortie de carton peut être opérationnelle au sein d'un domaine d'entreprise.
ça c'est quand on le fait à la main sans utiliser de solutions clé en main telles que SCCM/MECM.
ça fonctionne, c'est rapide, c'est fiable, rien à redire.
Mais par curiosité j'ai souhaité comprendre et maitriser le processus de déploiement d'OS de bout en bout.
Alors je me suis intéressé de nouveau à PXE.
Premier point, on parle d'iPXE depuis longtemps visiblement.
Ce nouveau process implémente nativement plus de choses que le vieux PXE dont je me souviens comme iscsi, NFS et des curiosités sur lesquelles il faut que je me documente comme le singulier NVMe over TCP !
Il m'a fallu plus d'un jour de travail pour pouvoir mettre en oeuvre un serveur fonctionnel à base d'Ubuntu, Samba, NFS, TFTP, DHCP, ipxe.
il m'a ensuite fallu plus d'une demi journée pour pouvoir avoir un résultat avec un pc installant Ubuntu, la faute à un ISO qui contient des fichiers cachés (.disk) qui ne sont pas pris en compte lors de la mise à disposition du contenu de l'iso sur le serveur. Anomalie existant depuis Ubuntu 20 mais qui visiblement perdure, à un moment j'ai failli abandonner ma distribution favorite pour tenter avec une autre.
Bon, ça fonctionne et je me suis arrêté là pour l'instant, si la semaine à venir est toujours vide de projets à mettre en route, je pourrai poursuivre.
Reste que si ça fonctionne c'est ... lent. Alors l'infra réseau de test y est certainement pour beaucoup, mais ça reste à voir.
https://nasts-srv1.myftp.org/smp/20250725_H.265.mp4 (46 812 Ko)
L'étape suivante sera de réussir à déployer un Windows.
Puis de maitriser les notions de Stack UEFI sur les stations réceptrices, car ce premier test concluant s'effectue sans Secure Boot :/
Les étapes suivantes consisteront à personnaliser des images de A à Z.
Totalement inutile d'un point de vue pratique, mais ça me rassure d'être toujours capable de comprendre et appliquer certaines techniques.