1) Autopsie
L'I-Ram :
Sources : Pc-impact
La bête en détails puisqu'elle mérite qu'on s'y attarde un tant soit peu. En effet, ceux qui pensaient que ce n'était qu'une simple carte dans laquelle il fallait enficher des modules de mémoire à connecter et à enfermer au fin fond d'un PC n'avaient que partiellement raison.
En effet, lorsque l'on s'attarde un peu plus sur le PCB de ce produit, on peut y voir progressivement apparaître des détails que notre vision n'avait pas mis en valeur aux premiers regards. Ainsi sur le côté gauche, en bas de la carte est présent un bouton et un ensemble de quatre DEL. Une pression sur cette protubérance rouge permet d'allumer un certain nombre de diodes. Ces dernières représentent, en fait, l'état de la batterie présente de l'autre côté de la carte.
Cette dernière est en fait, un des gros atouts de l'i-Ram. En effet, la mémoire ne contient les informations stockées que si elle est alimentée, contrairement aux disques durs. Lorsque la machine est branchée sur le secteur, même éteinte, la carte est alimentée via le port PCi. Mais si une coupure de courant survient, ou que vous voulez connecter votre i-Ram à une machine différente, il serait assez ballot de perdre les données que, justement, vous voulez stocker & transporter... non ? C'est là que la batterie intervient.
Elle est d'une capacité de 1700 mAh et Gigabyte annonce 17 heures d'autonomie environ.
Au-dessus de cette batterie, 6 autres diodes sont présentes. Elles servent à indiquer le fait que l'i-Ram est en charge, que la batterie est pleine, qu'un problème est survenu, que l'alimentation se fait de manière correcte... ou même l'activité "disque dur".
On finira par la puce FPGA Xilinx Spartan XC3S1000 qui est programmée de manière à effectuer la conversion entre les modules de mémoire et le port S-ATA 1.5 Gbps.
Revo-drive :
Sources Tom's Hardware
Le premier RevoDrive employait des puces de NAND flash d’origine Intel ainsi que deux contrôleurs SandForce SF-1200, chacun relié à un contrôleur Silicon Image Sil3124 SATA 4 ports de façon à obtenir l’équivalent d’un RAID 0. Un pont Pericom se charge quant à lui de convertir les quatre lignes PCIe en PCI-X pour le contrôleur dédié au stockage.
L’approche d’OCZ est donc assez brute mais aussi suffisamment viable économiquement parlant pour faire du RevoDrive un produit relativement accessible. Quand on y regarde de plus près, l’écart de prix par rapport à deux Vertex 2 s’explique principalement par les composants propres au RevoDrive (2 contrôleurs et 1 pont).
Soulignons par ailleurs qu’OCZ a choisi les composants de manière à ne pas brider son produit : si le pont Pericom peut inquiéter vu qu’il se tient à des débits PCIe 1.1, on parle quand même d’une bande passante bidirectionnelle d’un Go/sec pour un lien à quatre ports qui est plus que suffisante vu les débits séquentiels annoncés à 540 Mo/sec. Les ports gérés par les contrôleurs Sil3124 sont quand à eux SATA 3 Gb/sec.
RevoDrive X2 : le successeur annoncé
Le second RevoDrive se distingue par l’emploi d’une carte fille qui permet de rajouter deux contrôleurs SandForce et potentiellement deux fois plus de mémoire flash. L’approche était plus que prévisible vu que son prédécesseur utilisait déjà un contrôleur quatre ports : le RevoDrive X2 exploite tout simplement les composants déjà présents sur la première version.
La capacité accrue du RevoDrive X2 est parfaitement reflétée par les différentes versions proposées puisque l’on passe de 50-480 Go à 100-960 Go. Les performances sont également revues à la hausse, comme les prix : un RevoDrive de 240 Go coûte environ 540 euros contre 640 euros pour le X2 à capacité égale.
Si le premier RevoDrive a été lancé à un tarif supérieur, l’ancienne comme la nouvelle génération sont encore loin d’être bon marché surtout quand on voit la concurrence sur les SSD 2,5 pouces en SandForce. Dans l’idéal, on souhaiterait un produit en PCIe dont le prix soit proche de l'équivalent en RAID de SSD classiques, or on paye 200 euros pour les composants additionnels ainsi que l’union de quatre SSD sur une seule carte par rapport au RevoDrive X2 240 Go.